Naturopathie - Nutrition - Micronutrition - Phytothérapie
Sylvie Simonnet Entreprise individuelle Quimper (Le Guilvinec) et Châlons-en-Champagne
Naturopathie - Nutrition - Micronutrition - Phytothérapie
Sylvie Simonnet Entreprise individuelle Quimper (Le Guilvinec) et Châlons-en-Champagne

L'aromathérapie : c'est quoi ?


C'est la branche de la phytothérapie qui concerne les essences sécrétées par les plantes aromatiques. Une thérapie très puissante. Parfois, trop. Respectez bien les précautions d'emploi et les contre-indications !

 

Sur 800 000 plantes, seule une centaine est utilisée sous la forme d'huiles essentielles. Les plantes aromatiques ont dans leurs tissus des principes volatils et odorifères appelés essences naturelles, oléorésines ou gommes. L'essence obtenue après distillation de la plante aromatique à la vapeur d'eau prend le nom d'huile essentielle.

Une utilisation très ancienne

Les huiles essentielles étaient déjà utilisées par les Hébreux lors des offices religieux. Hippocrate faisait allumer les villes avec des feux antiseptiques. Avicène (980-1037) inventa un procédé de distillation pour obtenir des huiles essentielles et de l'eau aromatique. Les roses ont été les premières plantes traitées de cette façon. Lors des épidémies de peste au 17e siècle, les médecins londoniens portaient des masques remplis d'herbes, d'épices et d'huiles essentielles à titre d'antiseptiques.
Le chimiste René Gattefossé est le premier à avoir utilisé le terme d'aromathérapie en 1928. L'anecdote est célèbre. Après s'être brûlé dans son laboratoire, il se soigna avec de l'huile essentielle de lavande. La brûlure disparut rapidement sans laisser de séquelles.
Le Dr Jean Valnet (1920-1995) est le "père" de la phyto-aromathérapie moderne. Ce chirurgien militaire soignait les soldats avec des huiles essentielles pour leurs propriétés antiseptiques.

Quelle fabrication ?

Les huiles essentielles sont obtenues par distillation à la vapeur d'eau. On obtient deux produits : une huile essentielle et une eau florale (hydrolat aromatique). C'est une fabrication complexe qui nécessite une matière première souvent coûteuse. 100 roses sont nécessaires pour obtenir une goutte d'huile essentielle de cette essence délicate, ce qui explique le prix élevé d'un petit flacon.

Comment choisir ?  

Plusieurs critères sont à vérifier.   

L'espèce botanique : chaque espèce a ses particularités aromatiques et présente donc des spécificités thérapeutiques. Il existe 600 variétés d'eucalyptus ! L'appellation latine permet de définir l'identité de la plante.

La partie de la plante utilisée, soit l'organe excréteur : fleur, feuille, racine, écorce, bois, zeste, graines ...

La spécificité biochimique qui est conditionnée par le sol, le climat, l'exposition ou l'altitude. On parle de chémotype et d'huiles essentielles chémotypées.

Et sans doute le plus important : la filière bio impérativement pour s'assurer d'une qualité optimale.

Quelles propriétés ? 

L'activité bactéricide des huiles essentielles est reconnue depuis le 19e siècle. On citera les huiles essentielles d'origan, de cannelle et de girofle utilisées contre le bacille du charbon en 1887. Les huiles essentielles sont anti-infectieuses, antivirales, antifongiques ... Elles participent à la cicatrisation, agissent sur la douleur et le stress ou aident à la digestion. Une étude menée en 1988 dans le cadre hospitalier a démontré que les huiles essentielles de lavande, marjolaine, géranium, mandarine et cardamone étaient aussi efficaces pour aider les patients insomniaques à dormir que les sédatifs. Elles peuvent assainir les sols et l'air des hôpitaux.    

Comment les utiliser ?

Les huiles essentielles ne se dissolvent pas dans l'eau, mais dans l'huile ou l'alcool.

Elles s'utilisent en très petites quantités par voie orale diluées dans du miel, sur un morceau de pain ou un comprimé neutre. Des capsules oléo-aromatiques permettent l'absorption des huiles essentielles potentiellement caustiques (origan par exemple). L'utilisation orale est la plus délicate, voire potentiellement toxique. Cet usage doit se faire sur des périodes courtes, même à faible dose. 

Les huiles essentielles s'utilisent plus facilement par voie cutanée (massages, bains ...) diluées dans une huile végétale (amande douce, argan, huile de germe de blé, jojoba, sésame …) ou dans une base pour le bain et en diffusion dans l'air ambiant, en inhalation sèche (sur un mouchoir) ou dans un bol d'eau chaude. Elles agissent dans la gestion du stress et en rééducation (Alzheimer notamment comme à l'hôpital de Garche) par olfactothérapie. Elles peuvent servir de soins de beauté et en cuisine.

Attention ! Nombreuses précautions d'emplois : enfants en bas âge, femmes enceintes ou qui allaitent, personnes sous traitement, allergiques, souffrant d'épilepsie ou d'antécédents de convulsions ou d'asthme. Car les huiles essentielles ont des principes actifs très concentrés et réactifs.


Les huiles essentielles ne remplacent en aucun cas un traitement médical et nécessitent d'être prises sur les conseils d'un pharmacien ou d'un professionnel de santé formé.

Sources : Ma bible des huiles essentielles. Danièle Festy. Leduc S. Editions. 2008


Articles similaires

S'abonner !

Pour vous abonner à la liste de diffusion de ma Newsletter, vous pouvez me laisser votre adresse email ci-dessous :

Envoyé !

Derniers articles

Tour de taille ou tour de cou ?

Un détecteur de gluten

Vive les vacances ... réussies !

Catégories

Mots clés

Réalisation & référencement Simplébo   |   Site partenaire de Annuaire Thérapeutes

Connexion